Aidan ? C'est le type qui attire les foules, le type charismatique que tout le monde veut connaître et par lequel n'importe qui risque d'être captivé. Un aimant humain. Conscient de son charisme, il aime en user et en abuser car il adore se sentir adulé : après tout, il sait qu'il a la classe et son ego bien gonflé n'a d'égal que son amour-propre hors-normes. Aidan s'aime et se sait aimé. D'ailleurs, ce n'est tout de même pas pour rien : c'est quelqu'un d'assez cool. Il ne se prend jamais la tête pour rien, est ouvert d'esprit, sait se montrer sociable (mais pas trop non plus, les mecs cool ne sont jamais trop sociables) et adore faire la fête. Du genre à boire sans compter les verres ni les pourcents et à se réveiller tout ahuri dans le lit de parfaits inconnu(e)s, Aidan est toujours dans l'excès, dans l'extrême car c'est une manière pour lui de se sentir en vie. Amateur de nouvelles expériences, il relèvera n'importe quel défi même les plus stupides. Aidan aime diriger et ce n'est de toute évidence pas pour rien s'il est capitaine de l'équipe de basket. Donner des ordres, se faire respecter, il adore ça. Plutôt compétitif, il déteste perdre et prend un malin plaisir à passer un savon à ses joueurs s'il n'est pas satisfait du résultat du match. Ah, ça c'est bien Aidan : un rien le fait partir au quart-de-tour, il a la colère facile et agit avant de penser. Conçu d'une bonne dose d'impulsivité, réfléchir avant d'agir n'a jamais été un de ses principes. Après tout, il ne sait vivre qu'à travers l'action et le moment présent, ce qui lui semble bien plus pur, donc au diable la réflexion. C'est une façon de voir les choses. Ambitieux, tous les moyens sont bons pour obtenir ce qu'il veut, quitte à avoir recours au mensonge et à la manipulation. En effet, Aidan possède naturellement un petit côté malsain voire morbide au-delà de sa popularité qu'il se plaît à exploiter diaboliquement si nécessaire.

Ton déclencheur c'est quoi hm ? :  La jalousie est un vilain défaut. Tant que ce n'est qu'un défaut, ça passe, néanmoins. Pour Aidan, c'est le début de la fin. Le panel est large : qu'on lui pique sa conquête du soir ou le fait qu'un parfait inconnu dans la rue soit mieux foutu que lui, ça le rend dingue. Enfin, ça le fait switcher quoi : adieu le Aidan sympa et taquin, bonjour l'affreux psychopathe amateur de perversités à l'humeur changeante et aux actes incompréhensibles. Quand l'Autre prend le dessus, Aidan ne contrôle absolument plus rien – il ne se contrôle déjà pas naturellement – et perd totalement les rennes de lui-même. Ses « crises » comme il les appelle, ne durent que très rarement plus de quelques heures et dans ces cas-là, en principe, il s'en rappelle par petite bribes bien peu détaillées. Mais il peut arriver, rarement cependant, que le vrai Aidan disparaisse pendant quelques jours et dans ces cas-là, il ne se souvient jamais de rien. Son autre lui n'est de loin pas un ange, mais la représentation que s'en est fait Aidan n'est pas si mauvaise : il vit avec et s'imagine même avoir un charme en plus une fois devenu autre. Le charme du danger peut-être.

Ton caractère, il est comment quand t'es pas toi ? : Vous pouvez oublier le Aidan cool et plutôt aimable. L'autre Aidan ne fait pas de cadeaux. On ne peut pas exactement dire qu'il soit violent, mais il prend un malin plaisir à voir autrui souffrir. Plutôt manipulateur et malsain, Aidan ne distingue plus le bien du mal lorsqu'il change de personnalité au point d'en venir à insulter autrui pour un rien ou de gratter là où ça fait mal intentionnellement. Jouer avec les autres devient un peu son hobby quitte à mentir et à jouer sur les sentiments. C'est si drôle de constater de la naïveté des gens. À vrai dire, il ne ressent plus grand-chose : psychopathe sur les bords – en plein dans le milieu en fait – il se fiche royalement de ce qu'il fait aux autres et des conséquences de ses actes. Parfaitement apathique et donc antipathique, son égoïsme n'a aucune limites, sa sensibilité se retrouve au stade zéro. Même ses amis peinent à le supporter dans ces moments-là. Naturellement sensuel, Aidan devient vicieux et un peu dégueulasse, il faut bien l'avouer. Tout à fait obsédé, en fait. Il fera des avances à une nonne s'il en croise une (encore faut-il qu'elle ait de gros seins) et tentera de baiser tout ce qui bouge et qui lui flatte les yeux.

Monsieur et madame Park en ont bavé pour avoir un enfant. Elle coréenne, lui américain, ils s'aimaient vraiment et ne manquaient pourtant aucune occasion de faire des galipettes... mais voilà : quinze ans de mariage, lui approchait de la cinquantaine et elle des quarante-cinq ans et ils n'étaient toujours pas parvenus à faire pousser la graine dans le ventre de madame. Si si. Jusqu'à ce beau jour, ce jour quasi saint pour eux, où ils apprirent que leurs efforts avaient finis par payer et qu'ils seraient bientôt parents. Dans ce contexte, vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'Aidan a été élevé comme un petit prince sans jamais manquer de rien, sans jamais qu'on lui dise non ni qu'on ne manque de le féliciter pour la moindre petite chose. Ceci explique peut-être son égocentrisme actuel. Enfin bref, notre bonhomme eut vraiment une enfance facile aux États-Unis, loin de tout problèmes financiers ou quelconque : on s'occupait dignement de lui et Aidan a toujours reçu énormément d'affection. De temps en temps, la famille s'envolait pour la Corée dans le but d'aller voir des parents à Séoul mais Aidan ne se sentait pas très proche de cette culture trop stricte et coincée à son goût : son coréen n'était pas parfait, il ne se sentait pas vraiment à sa place au sein de sa famille asiatique et peinait sincèrement à se faire à ses mœurs. Toujours est-il qu'il poursuivit ses études à Los Angeles jusqu'à la fin du lycée, puis ses parents décidèrent que pour le bien de leurs affaires, il fallait retourner au Pays du Matin Calme. Projeté dans un univers qu'il ne connaissait pas, Aidan eut un terrible mal du pays : les States lui manquaient, il ne faisait aucun effort sur son coréen et failli refuser de s'inscrire à l'université par dépit. Finalement, il s'inscrivit en Arts car il ne savait pas trop quoi faire d'autre (qu'il avait la flemme de prendre quelque chose de plus intellectuel, aussi) mais cela s'avéra être un bon choix puisqu'il se découvrit une certaine passion pour l'histoire de l'art. Par amour de la compétition, il s'inscrivit au club de basket puis en devint rapidement capitaine, poste qu'il occupe désormais avec un grand sérieux et qui, mine de rien, lui plaît beaucoup. Dans son temps libre, Aidan aime aligner les conquêtes, féminines ou masculines mais ne s'attache jamais vraiment : peut-être est-ce parce qu'il espère retourner vivre à LA le plus vite possible... ou simplement parce qu'il aime voler de fleur en fleur.

ola, ici aster. j'ai dix-huit ans, j'écris en principe entre 1000 et 2000 mots et à la base je pensais pas m'inscrire, j'suis juste tombée amoureuse du pv, haha. mangez des mangues vertes, c'est bon.

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