Sourire. Sourire parce qu’il le faut. Sourire parce que c’est un devoir plus qu’un droit. Sourire parce que les larmes appartiennent aux faibles. Sourire parce qu’ils le voulaient. Sur ma face se dresse instinctivement ce sourire, ce symbole heureux sans aucune signification pour mon être. Mes muscles se tendent, avec mal il cherche à vous offrir ce qu’il y a de plus beau. Mais cela n’est que factice. Je vous montre ce que vous voulez voir, et non ce que je désire. Si cela était le cas… Je clouerais mes mains sur une poutre de bois afin de laisser la douleur pénétrer ma chaire. La souffrance peut apparaître si simplement. Mais vous n’en ferez rien. Non. Pitié, tristesse, et sans doute d'autres sentiments de compassion qui au final ne vous concerne pas. Cela est éphémère, et vous ne vous inquiétez pas réellement du malheur d’autrui. Ne mentez pas je le sais. Pour vous je serais sage, je saurais me faire maniable pour qu’ainsi vos bras m’entoure. Mais au fond… Je mens, tout comme vous. Votre présence peut mettre aussi insupportable qu’'agréable. Je vous hais autant que je vous aime. Je vous apprécie pour ce que vous pouvez m’apporter, aussi futile que cela puisse être. Je vous méprise pour les odieux individus que vous êtes. Avez-vous vraiment besoin de savoir qui je suis ? Ou même de savoir qui j'ai été ? Non. Votre regard se posera sur moi avec mépris, incompréhension ou peut-être avec admiration. Mais au fond je ne serai pour vous qu'un passant parmi tant d'autres. Un simple fantôme du présent vagabondant dans les ruelles sombres. Mais vous y tenait, oui vous y tenait car cela doit avoir une certaine importance, importance que je ne comprends pas. On ne peut s'intéresser à moi, ou du moins en détails. Alors qu'ai-je fait pour mériter tant d'attention ? Passons. Je me suis toujours demandé qu'elle était ma place sur cette terre, pourquoi étais-je venue au monde. Ma vie avait-elle un sens ? Il y avait-il un quelconque Dieu ayant oublié de me compter parmi les vivants, si bien qu'il ne désirait plus me montrer la voie du bonheur. En m'allongeant dans l'herbe, un nombre incalculable de questions me traversaient. Je ne savais que faire de toutes les pensées qui obstruaient mon chemin. Et encore aujourd'hui, ce cycle continu. Ce que je suis, ce que j'ai été, ce que je serais, il n'y a pas de mot assez précis pour définir cela. Il n'y a pas vocabulaire assez large pour vous dire ô combien je suis indescriptible. Je ne suis rien, mais tout à la fois. Je ne suis personne, mais tellement de monde à la fois. Je n'ai rien à cacher, rien à montrer. Je vis, pour vivre. Je ne suis qu'une ombre sur un mur blanc. Je suis ce à quoi on ne s'attend pas, me dissimulant derrière un visage parfait. Visage harmonieux n'ayant sans doute rien à envier aux dieux. Une peau laiteuse mais froide, constamment froide. Ne reflétant que ce que je suis, tout comme mes yeux sombres, passage vers mon âme damnée. Il y a longtemps maintenant que je ne suis plus un ange, que je fais partie des démons de Satan. Me délectant peu à peu des délices de l'enfer. Cet enfer qui m’offre tant de plaisir, tant d'amusement, ce qui me fait plonger de plus en plus vers le fond. Je finirais par m'y briser, par m'y décomposer, mais cela a peu d'importance. Profiter. Oui profiter de cet instant, car il pourrait disparaître en un claquement de doigts. Je l’ai compris, et j’en joue. Ainsi je m'autorise tout dérapage, toutes luxures. Drogue, alcool, sexe, délit et infraction. Cependant ma débauche ne se dirige pas vers l’extrême. J’ai la chance de pouvoir jouir d’une certaine richesse. Richesse qui au fond m’importe peu, mais que je ne suis pas assez folle pour renier.

Ton déclencheur c'est quoi hm ? :  Au risque de vous décevoir, vous ne ferez pas de moi une bête de foire. Aucune double personnalité, aucun déclencheur. Rien n'est encore apparu, et espérons que cela ne change pas.

Ton caractère, il est comment quand t'es pas toi ? : Levez légèrement les yeux, vous comprendrez tout.

Née d’une mère Coréenne et d’un père Chinois, il faut noter que j’ai toujours bien vécu. Je n’ai jamais manqué de rien, du moins en apparence. L’attention qu’on me portait était bien vague, si ce n’est inexistant. Monsieur et madame étant trop occupés par leurs travaux respectifs. Mais il était de mon devoir de sourire, peu importe la situation, c’est ce que maman disait. Elle même mannequin, pour son image elle se devait d’avancer ainsi, alors je tentais tant bien que mal de suivre son exemple dans ce monde qui n’était visiblement pas le mien. Papa n’avait pas assez de deux femmes à s’occuper, la tache devait être encore trop simple, c’est sans doute pour ce qu'il a glissé ses mains sur d’autres. Cela a anéanti ma mère, à un tel point qu’elle a décidé de partir loin, très loin de lui. Avant ces infidélités nous vivons tous dans une grande maison au cœur de la Chine. Mais maman m'emmena vivre avec elle, à l’écart de mes souvenirs d’enfance. Je me sentais terriblement mal face à tout cela, désemparée devant le chagrin de maman, et l'absence soudaine de papa. Mais j’ai tout gardé en moi, absolument tout, comme il me devait de le faire. Passé un temps j’ai commencé à suivre maman à son travail, elle venait d’ailleurs de passer derrière l’objectif au lieu d’être devant. C’est ainsi que je me suis moi-même passionnée pour la photographie. Grâce à nombre de pistons et des études poussés j’ai fini par me lancer dans cet art.

Boooonnjjouuur! Alors... Moi c'est Motionless j'ai actuellement l'âge que j'ai -ce qui est plutôt logique en fait-... J'ai absolument rien à dire sur moi, passons donc cette étape (y) Sinon, je tiens à dire que le forum m'a l'air vraiment super, sinon je ne serais pas là c'est évident. Bah oui, je suis pas n'importe qui, je fais attention à où je décide d'aller, voyons! -pan- J'arrête c'est d'accord... Eum. Pour vos beaux yeux je serais là le plus souvent possible, au minimum 4 jours par semaine. Je crois que c'est tout.... Des bisous de panda!

A remplir pleasu

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