Ton déclencheur c'est quoi hm ? :  Le déclencheur est des plus étranges... Une femme berçant son enfant. Lorsque cette image croise mon esprit, mon regard, que ce soit à la télé, ou en vrai, je change du tout au tout. C'est là que ça dérape. Alors j'angoisse lorsque j'entends des enfants pleurer, des bébés plutôt. Je reste concentré sur ce que je fais pour ne pas voir. Mes changements durent plusieurs heures au minimum, jusque plusieurs jours. Et je ne peux me permettre ces tours de passe-passe, surtout avec mon rôle et mon rang. Surtout avec mon image publique. Après ces "crises", je préfère ne pas chercher à savoir ce que j'ai pu faire, au pire des cas, mon agent s'occupe de tout couvrir.

Fort heureusement, les mères berçant leurs enfants dans Seoul se font discrètes.


Ton caractère, il est comment quand t'es pas toi ? :

SOURIANT ▬ CURIEUX ▬ ENFANTIN ▬ NAIF ▬ CREDULE
L’assurance s’envole. Je redeviens enfant. Parce que je n’ai aucun souvenir de cette période. Je deviens un enfant insupportable d’après moi. Je ne tiens plus en place, je veux tout voir, sortir, rire. Je deviens capricieux, je deviens chiant, je deviens tactile. C’est ma faiblesse. Je deviens sensible, naïf, crédule. Si je pouvais, je me débarrasserai de cette partie de moi. Je cherche une présence maternelle en permanence, je deviens dépendant des autres, j’ai envie de câlins, d’attention, mais non pas celle que l’on me donne en tant que mannequin ; plutôt celle que l’on donne au petit dernier de la famille, le chouchouté, le gâté, je deviens celui-ci lorsque c’est déclenché.

« Yi Feng, vous êtes né et avez grandi à Singapour. Il y a énormément de rumeurs qui circulent sur les raisons pour lesquelles tu aurais quitté votre pays natal pour la Corée du Sud. Pourquoi rester aussi vague sur cette question ? Est-ce que Long Yi Feng aurait des choses à cacher ? »

Bien sûr que j’ai des choses à cacher, ce ne serait pas drôle sinon ! Je ne suis pas une idole, je n’ai donc pas à être transparent. Le Yi Feng que le public connaît a le droit d’être ce que chaque personne pense de lui, par contre, Long Yi Feng, la personne que moi je façonne et que je contrôle, celle-ci ne dépend que de moi, et le passé ne concerne que moi. Je n’ai pas envie de devenir simplement un personnage à partager dont toute l’histoire appartient aux médias, j’ai ma part de mystère que je prends un malin plaisir à alimenter !

Voilà ce que je réponds en général aux questions…


Parce que je ne connais rien à mon passé. Je n’ai pas de souvenirs des dix premières années de mon existence. J’ai vaguement des images qui me reviennent de mon adolescence. Mais j’ai une trace de qui j’ai pu être dans ma mémoire qu’à partir de mes quinze ans. C’est triste. Je sais que mon père est mort, l’orphelinat me l’a dit, mais, aucune trace de ma mère. Aucune. Et je suppose que c’est ce qui a créé mon alter ego ? Je n'ai jamais réussi à combler ce vide. Et dieu sait que les moyens et subterfuges ont été nombreux. Parfois j'ai l'impression que je ne me connais pas, et que je ne pourrais jamais me connaître. Comment puis-je? Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas d'où je viens. Ne dit-on pas que lorsque l'on ne sait pas où on va il faut regarder de l'où on vient?

En tout cas, si je suis en Corée, c’parce que j’ai été repéré par une agence. Ensuite, je ne sais pas, tout s’est enchaîné. Premier travail. Premier shoot. Et la popularité autour de mon image n’a cessé de grimper. Maintenant ma notoriété est telle qu’il m’est difficile de mener une vie tranquille et anonyme, mais je ne vais pas m’en plaindre. Ma vie tourne autour du travail et des nouvelles expériences. Je vis, à cent à l'heure, sans jamais m'arrêter, pour que le souvenir d'un adolescent en manque de repères pleurant dans un lit froid et plongé dans le noir disparaisse de mon esprit. Je vis, j'apprends, j'essaie toujours plus et toujours trop afin d'oublier que je suis un fou qui maintient des conversations hebdomadaires avec un psy certainement hypnotisé par mon image. Puisque mourir me plongerait dans l'oubli, je vis, pour ainsi laisser ma trace.

Moi? Un chou? Ah bon?
Mais non, moi c'est Henka ou BREATHEECSTASY comme tu préfères, mais les deux c'moi t'as vu. Je suis majeure en Corée, et du coup, à l'accord de l'adjectif, je suis une moule, un vagin, UN UTÉRUS MÊME. Je vis dans la ville animale -azy t'as compris le jeu de mots avoue- et j'étudie les langues, beaucoup de langues, trop de langues. Ah, et je suis pas française, alors des fois, je bug sur les mots, faut m'comprendre. Pour ce qui est de la longueur, je m'adapte à tout, mais j'ai une préférence pour les rps de moins de six cents mots, pour la simple raison, qu'il paraît que ça avance plus vite, mais en vrai, je peux tout faire (sauf au-delà de 1500mots, parce que, flemme).

xoxo keur keur pizza ♥