je suis ambitieuse. "ambition" est mon deuxième prénom. le feu de la passion brûle dans mes yeux. mon regard est une kalachnikov. perçant. tétanisant. comparable à celui d'un félin.j'arbore un masque de glace. ce qui me rend d'autant plus attirante. je suis calme. je parais calme. je suis mystérieuse. je laisse le mystère planer autour de moi. on m'aime pour ça. je ne me dévoile pas facilement. je ne m'ouvre pas facilement. je ne suis pas ce genre de filles faciles. je fais tourner les têtes. je laisse les gens tomber amoureux de moi. stupides. le monde est stupide. les gens sont stupides. j'aime faire tourner les hommes en bourrique. j'aime faire jalouser les femmes avec mon attitude. je ne suis pas parfaite, loin de là, mais à en croire les dires, on aurait pu le penser. je suis une poupée en porcelaine. qui a l'air fragile. tellement fragile que les gens ne peuvent pas s'empêcher de me protéger. stupides vous ai-je dis. ils tombent dans le panneau sans même s'en rendre compte. je suis narcissique. j'aime me faire plaisir. on m'a toujours bercée de compliments. je ne peux que croire ce que l'on me disait. je suis une fille pourrie gâtée. et je ne le nie pas. car ce n'est que la vérité. tous mes sourires sont presque tous faux. hypocrites. je ne fais que rendre la pareille aux humains. eux qui sont si confiants. eux qui n'hésitent pas à piétiner les plus faibles pour arriver à leurs fins.

narcissique  + manipulatrice + séduisante + intelligente + mesquine + froide + observatrice + sensible + provocatrice + pessimiste + maligne +

Ton déclencheur c'est quoi hm ? :  je ne sais pas si mon déclencheur est si spécial. parce qu'en fait, il ne faut que prononcer le mot "folie" pour que je change complètement. malheureusement, ce n'est pas que ce mot qui arrive à me faire changer. si seulement. tous ses dérivés. et tout ce qui est  en relation avec ce mot. que ce soit en anglais ou en coréen. surtout en anglais, en fait. mon cerveau s'amuse à me le faire passer en boucle. bizarrement, dans les moments les plus étranges, surtout.

Ton caractère, il est comment quand t'es pas toi ? : ça me fait perdre la tête. je perds tous mes moyens. je me suis toujours demandée comment je faisais pour arriver à ce stade. je me mets à trembler, à frémir. je redeviens fragile. je pleure, je me laisse aller, je montre le côté que j'essaye de cacher. des fois, si je suis seule, je n'hésite pas à me tirer les cheveux, à crier, à casser un vase, deux vases, à supplier la personne inexistante devant moi d'arrêter de me torturer. de la torture. voilà ce que c'est. de la putain de torture. j'ai souvent des hallucinations, aussi horribles les unes que les autres. psychopathes et sadiques.

psychopathe et sadique. telle est la personne que je deviens.

un hiver. froid et glacial.
quelques jours avant noël, pour être plus précis.
bizarrement, tu es née le même jour que cette présumée fin du monde.
vingt et un décembre mille neuf cent quatre vingt treize était ta date de naissance.
tu étais sensée être un cadeau.
mais non. enfin si.
cadeau empoisonné et inattendu, tu étais.
déception, tu avais parsemé.
et c'est pour ça que tu n'as jamais été aimée.
ni aimée, ni acceptée.
ton père était dégoûté. une fille cette fois.
dire qu'elle n'avait fait que des fausses couches, l'autre catin qui te servait de mère, c'était le pied.
ta putain de mère avait regretté ta mise au monde toute sa vie.
elle ne t'as jamais considérée comme sa fille.
mais plutôt comme un objet. une poupée qu'elle modelait à sa façon.
histoire de se venger un peu de toi, tu vois.
histoire de te montrer à quel point tu as foutu ta famille en l'air.
comment t'oses encore l'appeler maman, hein?
ton père préférait encore traîner chez les filles de bas étage que de rester avec ta mère.
et ça, ta mère ne te l'as jamais pardonné.
car tout était de ta faute.
trop tard maman, ménopause quand tu nous tiens.
plus tu grandissais, et plus les choses empiraient.
tu passais ton temps, seule.
tellement seule que tes seuls amis étaient les livres. et les films. d'horreur surtout.
pauvre de toi.
crise d'adolescence? ça n'existe pas dans ton vocabulaire.
turbulence? non plus.
tu ne sortais jamais. même pour tes cours. tu les prenais à domicile.
on aurait dit que t'avais la peste.
mais non.
enfin, à part tes hallucinations, mais ça, c'est pas une maladie contagieuse.
juste une maladie psychologique. mais ça, t'es trop jeune pour le savoir.
ou pas.
dix neuf ans.
dix neuf années d'existence.
ça fait dix neuf ans que tu vis en cage, cocotte.
sans broncher.
à faire ce qu'on te demande.
tu veux pas t'acheter une personnalité, s'il te plait?
boum, surprise, t'en as deux.
deux personnalités pour le prix d'une.
belle offre, n'est ce pas?
ah bah bravo.
en plus de ça, tes parents te foutent dehors.
délicatement, en plus.
«tu dois t'envoler de tes propres ailes »
telle était leur excuse.
tu ne pouvais rien dire.
tu ne pouvais rien faire.
c'était tes parents, même s'ils ne t'ont jamais aimée.
et tu le savais, en plus.
tu te contentais de rester silencieuse. tu ne disais jamais rien. tu ne te plaignais jamais.
en fait, t'es pas aussi nulle que ça.
ça fait deux ans que t'as quitté le cocon familial.
adieu papa, adieu maman, adieu cuillère en or.
ils te payent tes études, pour que tu te la fermes, mais c'est tout.
le travail? t'en as déjà un.
le salaire? il te permet de vivre confortablement.
c'pas les dollars qui se versent sur ton compte, mais bon.
d'ailleurs, t'en as même pas, de compte en banque.
tu vis au jour le jour.
lundi t'es confortable, et bam, mardi t'as plus rien.
fais attention, chérie.
et je te re souhaite bienvenue en enfer.

bon.
je pue la fragilité, déjà.
mais ptn le design est tellement idfhdvbvyuvhrbgy.
on me connait sous yeon, ou kuro, ça dépend. je m'appelle aya en vrai et...y'a rien à dire sur moi. je parle souvent seule, je ris à cause de mes propres conneries et je passe mes journées à glander sur internet (tumblr et youtube bjr), je suis otaku à 389475438903544% et kpopienne.et très, très perverse, soyez pas choqués si je sors quelque chose de carrément à côté de la plaque :') je suis une 4D par excellence.
voilà je pense.
et je vous aime ptn