saehee est espiègle, cynique et sarcastique. on dit qu'elle a un coeur de pierre et une apparence froide, en réalité elle est juste discrète et silencieuse. elle sait se faire petite, passer inaperçu et faire en sorte de disparaître quand elle a envie de s'éclipser ou se sent de trop. et pour cause, son agilité et son aisance à se mouvoir n'ont d'égal que ses talents de voleuse. c'est sans doute parce qu'elle a eu une vie compliquée et qu'elle a dû ne faire confiance à personne autre qu'elle, qu'elle ne croit en rien ni personne. débrouillarde, intuitive et indépendante, elle a mûri avant l'heure, lui donnant une opinion noire sur le sens de la vie, et la vie elle-même. elle déteste les personnes optimistes parce qu'elle brûle de jalousie, elle aurait voulu avoir une vie paisible qui lui aurait fait croire en son destin - mais non. elle prend un espèce de malin plaisir à diffuser son pessimisme et sa vision dure du monde. son cynisme l'aide à détruire la joie des autres et ses sarcasmes achèvent leurs dires positifs. consumée par sa jalousie envers les autres, elle en est presque devenue robotique. elle n'a pas toujours le dernier mot, cela dit, son silence aux teintes méprisantes closant souvent les débats. ils disent qu'elle n'a pas de coeur et qu'elle ne ressent rien, sans savoir que c'est juste une personne meurtrie par le destin et qui se croit incapable de se rebeller contre lui pour améliorer sa vie.

Ton déclencheur c'est quoi hm ? :  le feu. il faut que quelque chose brûle, soit consumé par les flammes dès qu'elle l'aperçoit, même au loin, c'est comme si ses prunelles se teintaient tout de noir et qu'elle était témoin de ce qu'elle faisait - tout en étant une autre personne. elle a conscience de ses actes, mais n'a plus d'emprise dessus et sa seconde personnalité qui s'est auto renommée ignis prend le pas et se change en une pyromane. rien de très grave, jusqu'ici, néanmoins.

Ton caractère, il est comment quand t'es pas toi ? : peut-être que la seconde personnalité est plus sympathique que l'originale. peut-être vaudrait-il mieux qu'elle soit plus présente que la réelle wang saehee. très excentrique, euphorique et heureuse pour un rien, elle a un grand sourire plastifié sur le visage au point que ses joues lui font mal. très joyeuse, elle court dans les rues, s'amuse d'un rien et danse sans musique contre les gens. elle est une oreille attentive envers les personnes autour d'elle s'il y en a, et leur trouve des solutions à tour de bras sans même faire d'efforts. elle chante, même si c'est faux, mais c'est pas grave, sa joie de vivre est contagieuse et c'est de cette manière qu'elle se fait beaucoup d'amis - amis souvent déçus dès qu'ils n'ont plus affaire à ignis mais à saehee. néanmoins, cette euphorie peut rapidement se transformer en du simple sadisme si, en plus d'avoir vu quelque chose brûler, elle l'a entre les doigts. si jamais elle parvient à attraper le déclencheur de sa seconde personnalité alors, c'est simple, elle met le feu à tout ce qu'elle effleure. et ça peut aller de la nappe de papier au tee-shirt d'une personne contre qui elle va danser. toujours avec son sourire et son inlassable rire qui tourne en boucle dans les oreilles des personnes autour d'elle. ce n'est pas que saehee change complètement de personnalité, c'est comme si elle avait ingurgité des tonnes d'alcool lui déliant la langue et le reste, la rendant plus ouverte, plus aimable et largement plus sympathique - mais sans l'horrible gueule de bois qui suit. en soit, il est plus agréable d'être avec ignis que saehee, mais à la condition qu'elle n'aie rien qui crame entre les doigts.

j'ai toujours eu cette petite voix dans ma tête. cet instinct. vole. cours. fuis. elle m'a toujours tout dicté, et c'est de cette manière que je suis aujourd'hui arrivée à ce que je suis. je suis chinoise par mon père, et nord-coréenne par ma mère. autant dire que la liberté, moi, j'ai jamais vraiment trop connu cela. enfin, c’est ce qu’une personne normale pourrait croire sur moi – mais en réalité c’est tout l’inverse. un réel électron libre, voilà ce que je suis. je n’ai jamais connu mes parents. je sais d’eux ce que l’orphelinat a bien voulu me dire. et pour le peu de temps que j’y suis restée … au fond, je m’en moque éperdument de qui ils étaient, de quelles bêtises ils ont pu faire ensemble avant de me laisser si romantiquement sur le bord d’une rivière. il parait que j’ai un grand-frère et que la politique chinoise visant à n’avoir qu’un enfant l’ont fait le préférer à moi. je ne leur en veux pas. en fait, ça m’est complètement égal. même si je n’ai pas de famille à proprement parler, j’ai eu une vie bien remplie. une bonne vie que je n’échangerais pour rien au monde. j’ai fui l’orphelinat. c’était beaucoup trop insupportable à vivre. trop de règles. trop strict. et dormir dans le même lit que deux autres gosses sans que nous puissions avoir une parfaite hygiène de vie – c’était quelque chose qui me dégoutait assez. dès que j’eus cinq petites années, je quittai déjà l’établissement. oh, vous savez, dans notre pays on ne recherchait pas les enfants qui partaient. on espérait juste qu’ils allaient mourir rapidement – et dans un endroit pas trop public. c’est pour cette raison que j’ai vécu librement dans les rues de xi'an. je faisais les marchés. j’étais petite et agile, alors je volai toujours la nourriture et tout ce qui s’ensuivait. je m’en sortais très bien, ainsi. nous étions un petit groupe à avoir fui. notre vie n’était pas si mauvaise. quand l’un de nous était sur le point de se faire couper la main pour vol à l’étalage, l’autre débarquait et le sauvait. je m’y collais la plupart du temps, parce que j’étais la plus vieille de tous.
on a grandi ainsi et, souvent, on se demandait ce que l’on allait devenir. si l’on resterait toujours ensemble, ou si l’on finirait par se quitter également. la réponse semblait évidente, mais notre innocence faisait à ce que nous y croyions dur comme fer. rester souder tous ensemble. c’était bien trop beau pour être vrai. un jour, l’un de nous s’est fait prendre. la mafia chinoise. oh, ce ne sont pas des rigolos, non. ils l’ont simplement exécuté, sous nos yeux. il était au mauvais endroit, au mauvais moment – avec moi. c’était un jour commun où nous étions partis voler des pommes au marché. l’un des marchands n’avait pas payé sa dette envers un des hommes de la mafia, si j’ai bien tout saisi. il y a eu bagarre. mon ami s’est jeté dedans alors que je l’accompagnais. il s’est fait tuer sous mes yeux. sans chercher à avoir de dialogue, ou à comprendre qui ce gamin était, l’un des hommes de main a paniqué en le voyant surgir de nulle part, et l’a abattu sur le champ.
j’ai fui mon pays, sur un coup de tête. je suis passée clandestinement dans la soute à bagage d’un avion, et j’ai filé vers la corée du sud. je ne savais pas du tout où j’allais – mais je devais partir, c’était tout ce que je savais. et j'étais loin de me douter que j'emportais dans mes bagages, une maladie étrange que dont je ne connaissais rien. c'était à prévoir, cela dit, les cauchemars que je fis en voyant cet étalage brûler sous mes yeux et mon ami se faire abattre sans états d'âmes. j'ai arrêté mes histoires, et j'ai été receuillie par une riche famille de séoul dont l'un des deux étaient fertiles. ils ne pouvaient pas avoir d'enfants alors ça m'est tombé dessus, et j'ai vécu dans le luxe depuis. m'éduquant avec un percepteur personnel jusqu'à ce que je rattrape le niveau d'études de mon âge et intègre un lycée. le proviseur fut payé grassement pour passer le fait que mon cursus scolaire précédent était inexistant - mais puisque je possédais le niveau, un test de compétence suffit à le faire céder à la requête de mes parents.

je m'éveillai dans mon lit, constatant que mes feuilles de cours avaient toute cramé, et je ne compris pas pourquoi j'avais fait ça. restant étendue sur le lit comme une pauvre gamine perdue - ce que j'étais. et les choses ont dégénérés bien plus rapidement que je n'aurais cru, laissant mon ambition de devenir médecin plus que compromis tant ces pertes de contrôles étaient de plus en plus fréquentes et que je ne pouvais décemment pas me permettre de jouer avec les vies des gens sous prétexte que je perdais parfois la tête... et que serait un médecin pas capable de diagnostiquer le dédoublement de personnalité sur lui-même?

hi there, j'ai vingt ans et je suis en déprime parce que je n'ai plus de 1 devant mon âge, je n'aime pas le fromage, on m'appelle zero parce que ça doit être en rapport avec la taille de ma bite non existente et je suis sur le forum parce que je l'ai trouvé beau même si le vert nique mes yeux verts, je sais pas, il doit se passer un truc génétique qui fait que ça annihile ma vision. j'aime bien le contexte de la schizophrénie, ça m'a plutôt inspirée, c'est plutôt pour ça que je suis aussi, même si le forum reste beau. il merde sur google chrome, d'ailleurs, depuis que je suis inscrite, je vois tous les fuckin codes en décalé. je suis biased de jung jessica, kim hyuna, kim jongin et luhan, et comme les deux derniers sont ici, il est fortement possible que je viennes vous harceler pour un lien quelconque. j'espère que tout se passera bien ici et que le forum tiendra avant qu'on nous reporte pour des malades mentaux prêts à se faire interner.
mon écriture varie selon la personne que j'ai en face, mais j'ai un minimum de 800 je dirais parce que j'aime bien écrire et que c'est pour ça que je suis là. j'aime bien le code de la fiche de présa au, fait, elle est fun et la couleur que prend le texte quand on le met en italique ça me rend hystérique, j'trouve ça génial. j'crois que j'ai rien à rajouter, je sais pas.

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