Ça y est, tu es parti pour quelques heures où Shu Jun a pris le contrôle de ton corps. Quelle idée de prendre une douche froide après l'entraînement de basket ? Il faut vraiment être stupide. Tu es devant ton miroir et tu enfiles une robe à fleurs arrivant en dessous du genoux et, après t'être appliqué du mascara et du rouge à lèvres, tu décides de prendre ton sac à main et de sortir. Dehors ? Il fait beau, et les bretelles de ta tenue mettent en valeur les muscles qui ne vont pas vraiment à Shu Jun. Les piétons ? Ils te regardent, te prenant pour un fou, un défoncé, un bourré ou encore un travesti sado masochiste homosexuel qui rêverait de se faire donner la fessée. Shu Jun s'en fiche car elle a trouvé son fils : un gamin mignon avec un air de débauché malotru qui matte les jeunes filles dans la rue. Tu enfiles une paire de lunettes de soleil et avance, marchant avec aisance, sur des chaussures à talons, te postant devant le jeune homme, qui allait faire les frais de ta bonne conduite. Tu te tenais droit sur tes jambes, et après avoir raclé ta gorge plusieurs fois, tu tapas légèrement sur l'épaule du garçon commençant d'une voix sur jouée, coincée et faussement féminine  " Jeune homme, je crois que je ne t'ai pas élevé comme ça. Ce n'est pas respectueux envers cette jeune demoiselle bien qu'elle soit à demie nue, de faire exprès de renverser sa glace pour pouvoir la toucher librement. " Tu agitas ta main avant de s'emparer de l'oreille du jeune homme afin de la tirer et de la tordre dans tous les sens. Et oui ! Shu Jun t'a grillé et a déjoué ton stratagème diabolique. Décidément cher inconnu, ce n'est pas ton jour de chance.

Shu Jun allait pouvoir s'occuper de ce garçon qui semblait être son fils. Enfin non, pour elle, c'était son garçon et il avait joué aux mal élevés avec une pauvre demoiselle habillée comme une péripatéticienne -mais l'un ne justifiait pas l'autre-. Après avoir fait subir un traitement de faveur à l'oreille droite du garçon, tu plaças adroitement tes mains sur ta taille et dévisageas le pauvre inconnu, qui semblait sous le choc. Après une protestation qui te fit froncer les sourcils plus qu'autre chose, tu donnas une tape derrière la tête du garçon. " Je ne t'ai pas élevé comme ça. Je suis ta mère et je t'interdis de remettre en cause mes organes génitaux, j'ai hérité des canaux de Müller contrairement à toi. " Tu affichas alors un regard horrifié quand tu sentis les mains baladeuses du garçon sur toi. Tu lui envoyas un coup de sac avant de te mettre à crier d'une voie stridente " Hey ! Je t'interdis de toucher ta mère de cette façon ! Mais quel impoli tu fais ! Viens, on rentre à la maison, et tu vas me faire le plaisir de ranger ta chambre ! " Tu t'emparas à nouveau de son oreille et le trainas dans toute la rue piétonne. Malheureusement, la chaleur écrasante te fatiguait et tu lâchas à nouveau le jeune homme, sortant un éventail " Ciel ! Je vais fondre ! " Tu sortis un petit rire mesquin et efféminée. " Tu veux qu'on aille boire quelque chose ? ". Oh, avec un peu de temps, le pauvre gosse devrait se faire à ton omniprésence !

Comment osait-il te dire que tu n'étais pas sa mère ? Shu Jun n'allait pas s'en remettre, mais au moins, elle arrivait à faire douter le jeune homme. Tu fronças les sourcils tellement tu trouvais le garçon absurde de dire des choses pareilles. " Je te frappe car tu n'as pas à dire ces absurdités ! " Oui enfin entre nous, les absurdités c'est toi qui les sors, pas lui. Et décidément, le garçon n'en découdrait pas avec toi jusqu'à ce que tu te foutes à poil devant lui. Non mais qu'elle manque de savoir vivre ! Après un second coup de sac tu attrapas son bras " Je te préviens, je vais te laver la bouche au savon si tu continues à parler ainsi. " Et il avait des raisons d'avoir peur, car tu t'étais déjà appliqué à ce genre par le passé. Alors quoi ? Voilà autre chose, monsieur ne veut pas se déplacer. Tu hausses un sourcil avant d'enlever habilement une de tes chaussures et de le menacer avec le talon de cette dernière " Tu vas bouger sinon tu ne vas pas t'en remettre. Je t'expliquerai au moment venu. " Car oui, Shu Jun savait qu'elle empruntait temporairement un corps, et ceci pourrait peut-être mieux discipliné le jeune homme s'il était au courant. Tu saisis alors un doigt du pauvre gosse et l'entraînas dans le café du coin, commandant à l'arrivée un jus d'orange et un café.