Et je m'effondrais à nouveau de rire. Il était trop con, c'était pas possible. Il allait réellement me faire crever de rire avec ses conneries, c'était pas possible ! Si seulement on pouvait s'entendre comme ça tout le temps, ce serait le pied. " Imagines un peu sa tronche si tu lui sors ça ! Gros yeux globuleux, bouche en cul de poule, oh my, je veux voir ça ! " Je me remettais à rire avant d'arquer un sourcil à ses mots. Lui? pur? C'était comme me dire que j'étais vierge ou puceau, peu importe, ça ne marche pas. " Ouais ouais, et moi je suis puceau de tout les trous aussi pendant qu'on y est ! Tu me ferras pas avaler ça !"

Ma langue glissait à la rencontre de la sienne, s'emmêlait doucement à la sienne, et je perdais petit à petit mes esprits et le contrôle total de mon corps. Je me laissais guider par le désir que j'éprouvais pour lui, et un gémissement passa mes lèvres lorsqu'il calqua mes mouvements sur mon entre jambe déjà dure. Il allait me faire craquer, sérieux. J'étais déjà bouillant, et là, il n'aidait absolument pas à ce que la température de mon corps descende. J'acquiesçais à sa demande, et lançais quelques mots au barman avant que je ne le suive rapidement, envieux de sortir et de le retrouver rapidement. " 20 min en taxi, j'pense. " soufflais-je alors que je choppais un taxi à la volée, en sortant. Je montais, donnais mon adresse et lui disais de se dépêcher. Je n'avais qu'une envie : arriver chez moi pour finir ce qu'on avait commencer.

C'est après un énorme sourire qu'il imita l'expression que venait de décrire Xiao, bouche en cul de poule, et yeux grands ouverts, on s'y croyait presque. Il pouffa, ensuite, avant d'arquer un sourcil, et de prendre un air outré. Trous de nez, les oreilles, va pas me dire que tu t'es déjà reçu un truc là-dedans ! Oui non parce que là, qu'on se mette d'accord, y'a pas plus bizarre, étrange, et.. douloureux.

Un truc sur, et que l'autre Sae Ho allait retenir ; Xiao embrassait bien. Oh que oui. Divinement rien. Il savait y faire, avec sa langue et ses lèvres. Il allait le bécoter toute la soirée, ça, c'est certain. Il hocha rapidement la tête à son information, se dépêchant de le rejoindre dans le taxi, montant à côté de lui. Il s'installa correctement, éteignant d'office son téléphone - évitons que madame la salope siliconée et qui pu de vous-savez-où l'appelle, pendant qu'il copule avec Xiao. Il inspira une bonne partie de l'air ambiant, quand la voiture démarra. Enfin. Ce n'était qu'un murmure, mais Xiao l'avait sans doute entendu. Il tourna alors son visage vers lui, et lui envoya le sourire le plus ravageur qu'il pouvait faire, très peu patient face à la suite.

A croire qu'il le faisait exprès, de me faire rire à en crever. J'avais l'impression de n'avoir plus de souffle du tout puisqu'à chaque fois il me faisait rire jusqu'à ce que j'en ai mal au ventre. Et là, le fait qu'il imite la tronche que je lui avais dis, ça m'avait achevé. " Si ! Les oreilles ! Le thermomètre pour prendre la température quand tu es tout petit ! T'sais,les gros machins blancs là ! " Eh oui, j'me souvenais même de ce genre de connerie, juste pour lui clouer un peu le bec !

Une chose était sûre, je n'allais absolument pas regretter cette soirée, parce que à peine l'autre m'avait touché que j'étais déjà en feu et que l'idée de me retrouver dans le même lit que lui, à faire des choses d'adultes, ça me stimulait à un point inimaginable, et j'en étais impatient comme pas possible. Je me posais alors dans le taxi, veillant à ce que mon portable soit en silencieux et que j'ai assez d'argent sur moi pour payer le taxi. Je me recoiffais légèrement avant de me tourner vers mon futur amant lorsqu'il soupira. Je mordillais à nouveau ma lèvre inférieure avant de me rapprocher de lui, glissant ma main sur sa cuisse, à nouveau, alors que l'autre se glissait sous son t-shirt pour venir caresser ses abdos. Je frôlais juste ses lèvres, ne les embrassant pas, je voulais qu'il saute le pas.

C'est définitif ; Xiao a fait l'école du rire. Ce n'est pas péjoratif. Ah non, pas du tout. Il l'éclatait, mais carrément. Donc, tes oreilles se sont fait dépucelées par un thérmotruc ? Woaaaah.~ Il ouvrait en grand la bouche, haussa les sourcils, secouant son corps dans tous les sens. Ouais, wouah.

Une fois dans le taxi, en voyant Xiao se retourner vers lui, le cerveau de Sae Ho ne mit pas long feu à savoir ce qu'il allait faire. Eh, ils s'étaient roulé une bonne grosse pelle, à peine quelques minutes avant, et touché le filou, au travers de leur jean. Sae Ho soupirait en baissant les yeux, pour admirer la main du chinois se balader sur sa cuisse - décidément, il l'aimait - et frissonnait en sentant l'autre caresser son ventre. Il avait envie de le toucher, aussi. Il avait envie de se déshabiller, de le déshabiller, et hop hop. Oui, non, vraiment, il était impulsif. Quand l'autre frôla ses lèvres, il ne se retint pas plus longtemps pour fondre sur les siennes. Une de ses mains regagna sa nuque, alors que l'autre se glissa sous son haut, découvrant alors son torse, en retraçant la musculature finement marquée. Bordel, Xiao l'excitait.

Je me mis doucement à rire lorsqu'il reprit mes mots d'une manière beaucoup plus drôles. " Eh oui, mes oreilles ne sont plus de vulgaires petites pucelles, elles sont eu leur petit baptême de pénétration! Après, mes narines, je ne sais pas, hein.. mais à mon souvenir.. Elles sont vierges encore de toute intrusion bizarre!  " Le sourire aux oreilles, je débitais mes conneries à tour de bras.

A partir du moment où j'étais monté dans ce taxi, je savais très bien ce qui allait nous arriver et où nous allions finir, et qu'importe les conséquences, je m'en foutais. Je voulais le toucher, l'embrasser, et c'est ce que je faisais. Ma main glissais sur sa cuisse alors que mes doigts découvraient sa fine musculature abdominale. Et à peine l'avais-je touché que lui aussi il fondait sur moi, ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mon corps me faisant frissonner de désir - comme si j'en frissonnais déjà pas assez, hn. Je laissais ma langue rejoindre la sienne à nouveau alors que ma main déviais de sa cuisse pour se poser sur son entre-jambe et reprendre mes mouvements précédents. J'étais incontrôlable, complètement hors de contrôle et de raison.

J'espère bien que tes narines n'ont rien eu de bizarre en elles ! T'imagines, avoir une queue dans les trous d'nez ? Erk. Oh, je vais vomir. Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirk.

Dire que cela faisait, allez quoi, à peine dix minutes qu'ils s'allumaient et se touchaient, et Sae Ho menaçait de devenir dingue. La dernière fois qu'il a couché avec un homme, remonte bien à l'an cinquante. Ouais, ça date. Beaucoup. Ses dernières conquêtes étant uniquement féminine, il n'a jamais pris la peine d'aller chercher plus loin que le bout de son nez. Et là, Xiao arrivait, présenté sur un plateau en argent. Comme si il allait refuser de s'abandonner aux plaisirs charnels avec lui. Tss. Sa langue alla taquina celle du chinois, alors qu'il tentait d'en suçoter le bout, et que son corps fut traversé par un long, très long frisson. Ah, maman, ces mains. Sa main qui logeait sur sa nuque descendit sur l'entre-jambe du garçon, la caressant au travers du tissu de son futal, alors qu'il se débrouillait pour approfondir encore plus l'échange, avide d'un contact physique bien plus 'présent" avec Xiao.

Dieu, j'allais devenir dingue. J'étais bouillant de désir, et lui, il en rajoutait une bonne couche. Sa langue contre la mienne, qui jouait doucement l'une avec l'autre. Il en suçotait même le bout et je le laissais faire. Ma main découvrait petit à petit son abdomen fin et légèrement musclé alors que l'autre caressait son entre jambe que je sentais déjà dure sous mes doigts. J'appuyais la pression de ma paume dessus lorsque sa main se posa sur ma propre entre jambe et je ne pu empêcher un gémissement face à cela. Je reculais légèrement ma tête pour séparer nos lèvres un instant avant que je ne monte sur lui. Je reprenais ses lèvres avec une passion enivrante, et collais mon bassin au sien, dans un long mouvement de friction. J'avais besoin de contact, de sentir qu'il était bien avec moi. Ma langue se mouvait contre la sienne, mes mains exploraient son ventre, et mon esprit était complètement perdu dans un monde où le désir était roi. Je n'en pouvais plus, il me faisait déjà craqué.

Sae Ho n'en pouvait déjà plus. Il commençait à avoir chaud, comme jamais. La langue de Xiao, ses mains, sur lui, sur son entre-jambe, partout, c'était insupportable. Il gémit en sentant la pression de sa main sur son entre-jambe s'accentuer, alors que la sienne s'amusait à masser celle du chinois. Ce serait injuste, n'est-ce pas, d'être le seul à profiter de tels contacts ? Il couine en ne sentant plus les lèvres - ni la langue - du garçons sur ses lèvres, mais retrouva rapidement le sourire quand il grimpa sur lui. Avec un réflexe qu'il ne se connaissait pas jusque là, il posa ses mains sur sa taille, rapprochant encore plus leurs bassins, dévorant ses lèvres. Il les mordait, les suçotait, alors que ses mains se frayèrent un chemin dans son dos, caressant celui-ci de son long. Un de ses index retraça sa colonne vertébrale, puis il lâcha ses lèvres - maintenant gonflées à cause de ses attaques. C'est encore loin.. ? J'tiens plus..  

Je profitais de chacune des caresses de mon amant, notamment sur mon entre jambe. C'était divin, et il savait bien y faire même si cela n'avait strictement rien de compliqué. Non seulement il embrassait bien, mais en plus, il se débrouillait bien avec ses mains. Il me rendait fou. Et c'est pour cela que j'étais monté sur lui, mes genoux de part et d'autre de ses jambes et mon bassin collé au sien. Mon bassin bougeait lascivement contre le sien alors que nos lèvres étaient de nouveau scellées, nos langues entremêlées. Je frissonnais en sentant ses mains dans mon dos et je connais un coup sec de bassin contre le sien, me faisant gémir. J'avais mal tellement c'était tendu en bas. Je jetais un coup d'oeil dehors, reconnaissant mon quartier. " Non, on y est.. " Je choppais rapidement mon porte monnaie, et donnais l'argent au conducteur avant de descendre pour rejoindre rapidement mon immeuble. Je laissais la porte ouverte pour que Sae Ho rentre avant d'entrer dans l'ascenseur. Cinq étages.

Il allait crever, sous tant d'excitation. Oh que oui. Entre ses jambes, c'était la teuf. Il avait mal. Un mal de chien. Et il ne cacha pas son soulagement quand Xiao lui annonça qu'ils arrivaient. Il lâcha un soupir de contentement, simplement heureux d'atteindre enfin le but. Ni une ni deux, il descendit du taxi, après que le chinois ait réglé pour eux. Il accouru presque jusqu'à l'ascenseur, le rejoignant - et vu l'heure, personne ne risquait de venir les déranger. L'ascenseur démarra. Il n'avait aucune idée du nombre d'étages qu'il allait parcourir, mais ses lèvres lui manquaient déjà. Alors, il ne pris pas la peine de lui demander, ou bien d'y aller tendrement. Il attrapa son bras, le retournant face à lui, et colla ses lèvres aux siennes. Encore une fois, il dévorait ses lèvres, ses mains posées sur ses joues. Si il le touchait plus bas que ses épaules, ils allaient le faire dans l'ascenseur. Oh oui. Parce que là, il était lancé. Vivement que le bip pointe le bout de son nez, et qu'ils terminent toute cette histoire dans le lit du rouquin. Vite, vite.

J'était heureux de voir qu'on était presque chez moi, parce que je n'en pouvais plus. Clairement, j'avais mal, je souffrais presque un martyr tellement ça tirait sur le jean. J'aurais su, j'aurais mis un truc en coton ou je ne sais quoi , mais le jean, c'est pire que tout. Ca frotte, ça fait mal. Je souffrais comme un fou, et pourtant, j'en voulais encore. C'est pour ça qu'une fois dehors, j'avais presque couru pour rejoindre l'ascenseur. J'avais appuyé rapidement sur le numéro 5 avant qu'il ne me plaque pour m'embrasser. Ma langue rejoignit la sienne et mes mains se posèrent sur ses hanches alors que je le laissais mener la danse. Il n'y avait que nous deux qui comptaient, mon lit qui allait bientôt être proche. D'ailleurs, lorsque j'entendis le bip sonore de l'ascenseur, je me précipitais presque jusqu'à ma porte pour l'ouvrir, tirant Sae Ho avec moi. Et une fois à l'intérieur, je le plaquais contre ma porte, collant mon bassin tendu contre le sien, mes lèvres collées aux siennes, et mes mains posées sur son ventre.

Soulagement. Putain de soulagement. Le bip, enfin le bip. Un peu plus, et il hurlait de joie. Il s'était fait attendre, ce connarde bip. Sae Ho se laissait traîner, gémissant quand son dos rencontra la porte. Gémissement qui fut coupé par les lèvres sucrées de Xiao - ce qui ne lui déplaisait pas. Il les mangeait, encore une fois, alors qu'elles étouffaient toute sorte de son - gémissements, soupirs, couinement. Sentir le bassin de Xiao contre le sien l'excitait, et là, il crevait sous l'envie qui l'habitait. A contre-coeur, il poussa Xiao, et s'avança. Il retira son haut, le jetant au sol, et continua de le pousser, avant de s'attaquer à celui du rouquin. Il reçu le même sort que le sien, reposant contre le sol de son loft. Il lui envoya un sourire en coin, narquois, et continua d'avancer, toujours en le poussant. Plus doucement, cette fois. « Dis-moi où est ton lit, maintenant. J'vais exploser, Xiao. » Oh que oui, c'était la fête partout, chez Kim.

Mon corps tremblait, frémissait d'excitation, de désir, tout était mélangé et je n'étais pas sûr de pouvoir tout supporter tellement c'était lourd. c'était pour ça que je l'avais plaqué si peu doucement contre la porte, parce que j'avais besoin d'extérioriser ce surplus de désir qui me faisait vibrer. Ses lèvres collées aux miennes m'excitaient au plus haut point, et j'en pouvais plus, il fallait que je retire ses foutus fringues. Cependant, je me fis pousser, et je reculais alors de moi même, toujours en me mordillant la lèvre inférieure, avant que je ne couine en le voyant retirer son t-shirt. Je me sentais encore plus au bord de l'explosion face à son torse dénudé. Le mien ne tardait pas à rejoindre le sol, et avant qu'il ne me pousse à nouveau, je réussis à déboutonné son jean avant qu'il ne me demande où était mon lit. Avec un sourire en coin, je lui faisais monté les escaliers de la mezzanine et je me laissais tombé sur mon lit, sur le dos, l'entraînant alors avec moi. Mes lèvres s'attaquèrent brutalement à son cou, mordillant, suçotant et léchant sa peau, avide de plus, toujours plus.

Oh cher Crésus, il allait crever. Dire que Xiao couinait, juste parce qu'il retirait son haut. Il souriait - il ne pouvait pas s'en empêcher, il était heureux de pouvoir enfin s'envoyer en l'air avec lui. Il fut surpris lorsqu'il déboutonna son jean - c'était rapide, très. Mais il ne dit rien, se laissant faire quand il lui faisait monter les escalier de la mezzanine. Enfin, Jésus Marie Joseph. ENFIN. Il n'aurait pas pu patienter plus longtemps. Un petit couinement, suivi d'un gémissement, sorti d'entre ses lèvres, quand Xiao s'attaquer à son cou. Le fourbe, il aurait pu prévenir. Son jean le serrait trop, désormais. Intenable. Il pensa, cependant, dans un geste altruiste - disons ça pour le rendre mignon - au chinois, avant lui. Il s'amusa alors avec la braguette de ce dernière, la remontant et la descendant lentement, alors qu'il s'installait sur son bassin. Il avait envie de lui, comme jamais. Il savait qu'en couchant avec Xiao, il pourrait oublier ses soucis, tous. Plus rien n'aurait d'importance, hormis le chinois, son plaisir, et son désir. Il abandonna la zipette de son jean, allant tout bonnement masser la bosse qui apparaissait.

Le lit, c'était le Saint Graal à l'instant présent. Non pas parce qu'il était confortable -il l'était vraiment- ou qu'il permettait de dormir, mais parce que c'était maintenant que les choses sérieuses allaient commencées. J'avais terriblement envie de lui, et je le lui prouvais en venant mordre son cou, ou le lécher, tout simplement. Je lui montrais à quel point j'avais envie de lui, et à quel point le désir était grand. Cependant, un gémissement de frustration passa mes lèvres alors qu'il s'amusait avec ma braguette, je me tordais dans tout les sens, j'avais mal et il jouai avec ma putain de braguette. De plus, il était assit sur mon bassin, et déjà que je me trouvais serrer dans mes fringues, là, c'était un calvaire. Je fermais néanmoins les yeux en gémissant lorsqu'il commença à masser ma bosse, et automatiquement, je me permettais de bouger mon bassin, au rythme de ses caresses. Une de mes mains se glissa sur son torse, et de mon pouce, je venais titiller une de ses billes de chaires apparente.

Le cou de Sae Ho ne ressemblerait certainement plus au cou blanc et immaculé qu'il avait toujours eu, après le passage de Xiao. Il le sentait le mordre, le lécher, et putain, qu'est-ce qu'il aimait ça, être aussi bien traité. C'était agréable, puis, merde, se sentir désiré était la meilleure sensation de ce fichu monde. Et là, il se sentait putain de désiré. Alors autant vous dire qu'il était tout content. Et qu'il rirait presque de voir le chinois se tortiller sous lui, alors qu'il s'amusait avec son entre-jambe. Enfin, il se vengeait bien, en venant faire de même avec lui, titillant une partie plutôt sensible de son torse. Il soupira chaudement, relevant alors son bassin, pour déboutonner et descendre la braguette de son jean, le descendant rapidement. Il voulait jouer ? On allait jouer. C'est avec un sourire assez taquin qu'il commença à caresser son membre au travers de son boxer - et Dieu seul sait à quel point les boxers sont dix milles fois plus fins qu'un foutu jean.

Il jouait avec moi, il jouait avec mon désir, il jouait avec mes nerfs. Il savait oh combien je le désirais là tout de suite, au combien j'avais envie de lui, et il faisait tout pour que je craque, pour me faire languir et putain au fond.. j'adorais ça. ça me frustrait, mais j'adorais ça, cette sensation d'être soumis au désir, c'était désagréable et génial en même temps. Alors que lui, il s'amusait avec mon entre jambe par dessus mon jean, moi, je m'étais attaqué à un de ses tétons qui durcissait sous mon pouce. Je faisais rouler la bille de chaire sous mon pouce tout en me mordant la lèvre inférieur parce que franchement, la vision que j'avais au dessus de moi était pire alléchante. Seulement, je me cambrais bien rapidement lorsqu'il passa à la vitesse supérieure, me faisant gémir. C'était fin, et pourtant, ça me faisait toujours mal. Je me redressais légèrement pour le regarder, le regard voilé par le désir, le souffle court. Je choppais sa nuque, le tirant vers moi pour l'embrasser, mettant directement ma langue dans sa bouche pour rejoindre la sienne alors que mon bassin bougeait pour accentuer ses caresses.

Pardi. C'était vraiment un jour à noter d'une pierre blanche. Alors, là, oui. C'était bien la première fois, en vingt et un ans, que Sae Ho ressentait autant de désir et de frissons. Non, parce que, qu'on soit clairs, sentir ses doigts sur lui, sa langue se balader entre ses lèvres, ou bien, savoir qu'entre ses jambes, ce n'est pas du mou - comprenez que c'est aussi dur que la pierre avec laquelle ce jour doit être marqué - ; c'était kiffant. Il adorait ça. Oh que oui. Il aimait ça. Et c'est bien pour cela qu'il répondait au baiser, aussi fougueusement que possible, et qu'il accentuait ses caresses sur la bosse imposante de Xiao. Puis, finalement, joueur et taquin, il coupa court au baiser, parsemant son torse de baiser, alors que sa main arrêta ses massages, pour venir jouer avec l'élastique qui retenait encore prisonnier l'objet de ses propres désirs. Ah, qu'est-ce qu'il aimait frustrer ses partenaires - et hélas pour Xiao, maintenant, il faisait partie de cette catégorie. Bonjour frustration.

Il était rare que je possède autant de désir pour quelqu'un, mais alors lui, je ne savais pas comment il avait fait, mais il avait réussi à m'offrir un tel lot de désir que ça n'était qu'à peine probable autant de désir. Et pourtant, c'était bel et bien vrai, j'avais l'objet de mes désirs au dessus de moi, qui m'offrait du désir comme jamais. Je l'embrassais profondément et il me le rendait bien, mes doigts continuaient de jouer sur ses billes de chaires alors que lui, il massait ma bosse proéminente et douloureuse. Un nouveau gémissement retentit lorsqu'il commença à parsemer mon torse de baisers, et la frustration qui arriva après, lorsqu'il se mit à jouer avec l'élastique de mon boxer sans rien faire de plus. Je grognais et gesticulais pour avoir de la friction, je ne tenais plus là.. J'avais besoin qu'il me touche. " Ne me frustre pas.. S'il te plaît. " soufflais-je tout en me redressant sur mes coudes pour le regarder, mes lèvres entrouvertes et le corps tremblant.

L'entendre le supplier, ça, c'était beau. Bon, magnifique, super. Il adorait. Il gardait son sourire taquin - voire narquois, tout en continuant de s'amuser avec son pauvre élastique. Ses lèvres glissaient sur ses boutons de chair, avant qu'il ne décide d'abréger ses souffrances. Après tout, il lui devait bien ça. Xiao l'avait "consolé", il l'avait aidé, enfin, m'voyez. Puis, merde. Il voulait voir ce qu'il cachait sous son boxer, mais aussi jusqu'où sa voix pouvait s'élever. Alors, c'est sans attendre plus longtemps, qu'il descendit son boxer, jusqu'à mi-cuisses. Tu n'es vraiment pas joueur, mhou. ~ Il disait ça en faisant une fausse moue, les lèvres tendues et les joues gonflées. Il passa son index sur sa longueur. Je m'amusais bien, moi.. C'est vrai que ça l'éclatait, de voir l'autre se tortiller, gesticuler, gigoter sous lui, et le supplier. Mais bon, ce n'était pas une séance de torture. Il titilla le bout de son membre, toujours souriant, néanmoins avec sa moue boudeuse.  

Habituellement, c'était moi qui frustrait les autres, pas l'inverse, et pourtant.. Là, je le laissais s'amuser sur mon corps alors que j'étais déjà en feu, et que je n'attendais qu'une chose : qu'on me libère de mes fringues qui m’oppressaient beaucoup trop. Elles collaient à ma peau, et je me sentais complètement prisonnier de ses fringues. Je me demandais d'ailleurs pourquoi je n'étais toujours pas nu, et pourquoi mes fringues étaient toujours là. Je soupirais néanmoins d'aise lorsqu'il finit par descendre mon boxer jusqu'à ma mi-cuisse, la libération. Je sentis mon membre tendu se poser contre mon bassin ainsi que sur le bas de mon ventre. " Si.. Je suis joueur.. " Ma voix commença à partir dans les aigus en sentant son index sur ma longueur et un gémissement rauque passa lorsqu'il commença à titiller le bout de mon sexe. Seulement, je n'allais pas le laisser jouer tout le temps. D'un mouvement rapide, je changeais nos positions pour être au dessus de lui, et je retirais rapidement mon jean et mon boxer pour être complètement nu. Je fis descendre sa braguette, ainsi que son jean jusqu'à la mi-cuisse. Mes lèvres se posèrent sur son abdomen pour y déposer quelques baisers, ainsi que quelque suçons, avant de descendre jusqu'à son boxer. Je déposais une fontaine de baisers sur sa bosse, utilisant légèrement ma langue alors que mes doigts venaient masser sa bosse également.

En y repensant, son jean - ainsi que son sous-vêtement le foutaient un peu à l'étroit. Xiao l'excitait, c'était indéniable. Même en pensant à quelque chose d'immonde, dégueulasse - comme son ex - ne le ferait pas débander. Oh non. Il avait, de un, une belle vue en dessous de lui, de deux, l'ego flatté par l'érection, déjà à un bon stade, de Xiao. Il eut cependant une moue - assez grande, et toujours boudeuse - en sentant le matelas contre son dos. Il était bien, au dessus. Maintenant, il allait peiner à jouer. Surtout que l'autre fourbe embrassait et marquait son torse, le faisant soupirer - jusqu'à ce qu'un long gémissement ne quitte ses lèvres quand il sentit son jean le quitter. Enfin. C'était le soulagement. Enfin, un début. Parce que, hein, comme il s'en doutait, l'autre jouait. Il se vengeait, sans doute. Des gémissements quittaient ses lèvres, alors qu'il écartait un peu plus les jambes. Son bassin se releva, cherchant plus de contact, alors qu'un de ses mains s'enfouit dans les cheveux de Xiao. Joue.. Joue pas avec le feu..Oui non parce que, là, si il s'amusait à juste embrasser, lécher, ou bien masser sa bosse - et ce au travers de son boxer - le coréen allait devenir frappa dingue.

Je me doutais bien que le fait d'être au dessus, et mon amant en dessous devait l'emmerder. Non seulement parce qu'il semblait être un dominant, et heureusement pour moi, mais aussi parce qu'il ne pouvait plus jouer comme il voulait sur moi, il ne pouvait plus me titiller jusqu'à l'explosion. Sauf que moi aussi, je voulais jouer. C'est pour ça que j'avais commencé par son torse que je couvrais de baisers, de suçons, et de léchouilles, que je venais mordiller ses tétons avant de lui retirer complètement son jean. Je laissais mes lèvres se poser sur sa bosse, lentement, mes doigts venant jouer eux aussi. Je le vis écarter ses cuisses alors qu'il agrippait mes cheveux et relevait son bassin. " Chacun son tour, mon chou.. " Seulement, je n'étais pas patient, et au fond, je comptais bien lui montrer que mes pipes étaient excellentes. C'est pour ça que je fis lentement descendre son boxer avant de venir souffler sur son érection, laissant mes lèvres frôlées son sexe tendu à l'extrême. Je glissais néanmoins la pointe de ma langue le long de sa longueur avant de venir titiller le bout, toujours avec le bout de ma langue.

Non pas qu'il n'aimait pas être en dessous, mais c'était une question de principes. Et de vue, aussi. Surtout de vue. Au dessus, Sae Ho trouvait la vue meilleure, qu'en étant en dessous. Il voyait mieux, il pouvait admirer convenablement. Puis, il pouvait bougeait comme bon lui plaisait. En dessous, il devait attendre, se laisser faire. A la limite, il pouvait écarter les cuisses, mais c'était bien la seule activité qu'il risquait de faire. Le reste, non. Alors il faisait la moue, couinant. C'est injuste ! Il faisait son gamin, mais au fond - et je dis bien au fond, au fin fond de lui, plus profond que ses entrailles - il aimait ça. Il appréciait ça, d'être en dessous. Surtout si c'était pour recevoir une fellation. Il lâcha un soupir contenté en ne sentant plus son foutu boxer l'oppresser, avant laisser un gémissement - plutôt aigu - sortir d'entre ses lèvres. Bordel, sa torture était tout de même moins douloureuse, non ? Xiao avait moins souffert que lui, il en était sûr. Il grognait, se permettant d'appuyer sur son crâne. Me fais pas attendre, putain..  

" Oh que non, ce n'est pas injuste.. " C'était ainsi, je jouais. Je jouais pour me venger de sa précédente torture, et je comptais le lui rendre en double. Quoique, peut-être pas, mais dans tout les cas, je faisais en sorte de le faire frémir, de le faire gémir, de le torturer au maximum avant que je ne craque. Alors je laissais ma langue se glisser sur sa longueur, lentement, mes lèvres venant suçoter le bout de son sexe avant qu'il n'appuis sur mon crâne. Je grognais avant de le fusiller des yeux. " Sois sage.. " Je lui fis un sourire avant d'attraper la base de son sexe et d'enrouler mes lèvres autour de son sexe. Petit à petit, je descendais lentement sur son sexe tout en creusant les joues. Rapidement, je commençais à faire des vas-et-viens tout en appuyant mes mains sur son bassin.