Il secoua négativement sa tête, très rapidement. Non, c'est injuste. Lui, il n'avait pas foutu sa fichue langue sur son zigouigoui, et il ne s'amusait pas à le torturer, à embrasser cette partie de son anatomie, sans jamais faire un seul contact réellement appuyé, un contact qui le soulagerait, plus qu'autre chose. Ah, ce.. En plus, il lui ordonnait de rester sage, alors qu'il le fusillait du regard. C'était une blague ? Sae Ho tendit son cou - du sens où il basculait sa tête, le haut de son crâne touchant l'oreiller. Il grimaçait, les cuisses toujours écartées, alors que sa main se faisait malheur pour ne pas appuyer sur ce qu'elle couvrait. Putain, il était fourbe. Non, vraiment. Sae Ho gémissait, passant de l'aigu au rauque rapidement. Sa langue, ses lèvres, ah, ça risquait d'être dur de ne pas faire un seul bruit. Il se cambrait légèrement, tirant quelques uns de ses cheveux, pendant que son autre main serrait les draps. Plus vite.. Pas patient pour un sous, lui. Mais depuis le temps qu'il attendait d'être touché ici, le chinois lui devait bien ça, non ?  

Je le sentais, il était impatient, complètement impatient. Il voulait plus, et je ne comptais pas lui donner tout tout de suite. Je voulais vraiment le faire languir de manière à ce qu'il me supplie. Seulement, j'avais beau dire quoi que ce soit ou penser quoi que ce soit, je savais que je serais le premier à plier face à son corps tremblant de désir. Je me connaissais, et je savais à quel point je pouvais être fragile face au désir, que ce soit le mien ou celui d'un autre, et en l’occurrence, le voir se cambrer comme ça, le sentir tirer mes cheveux, ça me mettait dans tout mes états. Je glissais ma main libre sur sa cuisse que j'écartais un peu plus avant d'accéder à sa requête, allant plus vite dans mes mouvements de vas-et-viens tout en n'oubliant pas de creuser les joues pour que les sensations soient dupliquées et qu'il sente le désir le submerger. C'était ce que je voulais, qu'il soit submerger par le désir et l'envie.

Un large sourire déforma ses lèvres, alors qu'il caressait - presque - les cheveux de Xiao, le félicitant mentalement - parce que sa gorge était trop occupée à déployer des gémissements, des soupirs et des grognements - d'avoir accédé à sa requête. Il ne le torturait pas tant que ça, finalement. Et tant mieux pour lui, parce que la patience de Sae Ho n'est pas vraiment... existante. Il est aussi patient qu'un enfant de trois ans, lorsqu'on lui annonce que l'on va à un parc d'attractions. Patient mon cul, oui. Il se redressait légèrement, s'offrant la vue de Xiao, occupé à lui faire du bien avec ses lèvres. C'était bandant, ça. Il se rallongea convenablement, levant toujours plus son bassin, tout en marmonnant, quelques fois, le prénom du garçon. Il transpirait, suait, et ses yeux étaient embrumés par le désir et le plaisir qu'il ressentait - et qu'il essayait de montrer à Xiao. Sa bouche était entre-ouverte, ses yeux plissés, ses joues rougies, et putain, il aimait ça.

Je continuais mes mouvements, ma langue venant se mêlée parfois à mes mouvements de succions. Mes doigts griffaient sa peau tiède et humide sous mes doigts et je ne pouvais m'empêcher de frémir en l'entendant gémir et soupirer. Ses soupirs et ses gémissements m'excitaient au plus au point et je me sentais sur le point de craquer, d'arrêter tout pour que l'on passe à la vitesse supérieure. Je retirais un peu son sexe d'entre mes lèvres pour pouvoir juste suçoter le bout tout en utilisant ma langue sur sa fente, prenant un malin plaisir à le torturer encore un peu histoire qu'il soit complètement à ma merci. Seulement, avant que je ne puisse faire quoi que ce soit de plus, que je continue à jouer sur son membre, je redressais la tête, un léger filet de bave reliant mes lèvres à son sexe. Je passais mon pouce sur mes lèvres avant de me mettre à quatre pattes au dessus de lui pour venir prendre ses lèvres, ma langue revenant rapidement à la charge.

Bon, le Chinois avait le mérite de ne pas mentir. Il faisait de bonnes pipes. Mieux que ses conquêtes. Et que son ex - dire qu'il pensait encore à elle dans un moment pareil. Il n'arrêtait pas de gémir, de soupirer, de couiner - quand il le griffait - ou bien grogner. Il adorait. Non, vraiment. Il aimait ça, comme jamais. C'était agréable. C'était très agréable. Et c'est pour ça que lorsque le Chinois arrêtait, il ne retint pas un long soupir de mécontentement, grimaçant encore. Il aimait ça, et on l'en privait, encore. Puis, juste avant d'arrêter, il l'avait encore légèrement torturé. Pas humain, j'vous dis. Ce n'est pas humain de le torturer de la sorte. Il répondit néanmoins à son baiser, sa langue allant taquiner celle de Xiao, avant d'inverser - pour la dernière fois, espérons - leurs positions. Il s'amusa à frotter leurs bassins un long moment, gémissant. j'ai envie.. Il murmurait contre ses lèvres, s'attaquant à son cou, le mordillant, le suçotant ou bien l'embrasser, tandis que sa main caressait l'intérieur de ses cuisses. Xiao. ~  

J'eus un sourire en entendant le soupir de mécontentement de mon amant, et il n'y avait pas à dire, cela flattait mon égo de mâle. Il fallait le dire, savoir qu'il était mécontent que j'arrête montrait à quel point il aimai ça et à quel point il était mécontent que j'ai arrêté. Seulement, il fallait que j'arrête si je voulais qu'on avance un peu, et j'avais besoin d'être satisfait moi aussi. C'est pour cela que je lui avais grimpé dessus pour l'embrasser, nos lèvres s'étant scellées rapidement, ma langue rejoignant la sienne pour un ballet infernal. Seulement, je retrouvais rapidement le matelas sous mon dos, et je gémissais en sentant son bassin se frotter au mien. " Moi aussi.. " Je tendais mon cou en arrière alors qu'il l'embrassait et le mordillait ou le suçotait. Je plaçais ma main dans son dos et le griffais légèrement lorsque je sentis sa main entre mes cuisses. J'écartais un peu plus mes cuisses et soulevais un peu le bassin pour mieux sentir ses caresses. " Ah.. Sae Ho.. ~ "

Dire qu'en temps normal, ils ne pouvaient pas se saquer et que là, par un miracle inconnu - déclencheur, je vous dis, déclencheur - ils se saquent... Ils comptent même coucher ensemble ! En plus de cela, Sae Ho en était putain d'heureux. Se faire lui faisait plaisir. Ah ça oui. Il s'amusa à passer ses mains sur ses cuisses, l'intérieur comme l'extérieur, frôlant juste son membre, sans jamais vraiment le toucher. Rancunier, ah ça oui, il l'était. Il souriait en coin en l'entendant, remontant légèrement son visage, pour aller titiller son lobe d'oreille avec ses dents, alors que sa main glissa sous ses cuisses, pour aller palper son derrière. tu veux le faire comment.. ? Non, en fait, c'était une question rhétorique - Dieu qu'il adore ça. Il disait juste cela, histoire de lui murmurer des choses obscènes dans les oreilles. Il lui dit quelques mots sur l'envie de forniquer qu'il avait, encore, avant de se placer entre ses cuisses. J'ai tellement envie d'y aller d'un coup, rah.. Il sautillait sur place, s'agitant et gesticulant, bouche en cul de poule.

Je n'en pouvais plus d'attendre, mon corps tout entier le réclamait, réclamait son corps, et il me torturait aussi. Ses mains sur mon corps, qui se baladaient mais qui ne me touchaient pas vraiment, c'était pire que tout. Je gémissais doucement alors qu'il venait morde le lobe de mon oreille avant de couiner lorsqu'il palpa mes lèvres. Je me redressais légèrement, mordillant ma lèvre inférieure tout en écartant les cuisses. " A la sauvage... " Soufflais-je alors que je courbais légèrement mon torse tout en basculant ma tête en arrière, sachant très bien que cette position n'allait pas laisser mon amant de marbre. Je frémissais à chacun de ses mots avant de glisser mes mains dans son dos lorsqu'il se plaça entre mes cuisses. Je laissais une de mes mains venir se poser sur son membre que je masturbais légèrement. " Vas-y d'un coup sec, fais toi plaisir.. Je suis pas en sucre. "

La vue qu'il avait.. Comment on dit, déjà ? Fantasmagorique ? Quelque chose comme ça, oui. En tout cas, il se faisait de la peine pour ne pas lui sauter dessus. Il mordait sa lèvre - jusqu'au sang, et sourit en l'entendant. Si tu le dis.. Il lui fit un léger clin d'oeil, puis s'occupa lui-même d'écarter ses jambes, le plus possible. Il se débrouilla pour soulever le bassin de Xiao, tout en rapprochant le sien de son derrière. Je vais y aller, attention. Ouais, attention. Comme quand une fusée s'envole. Enfin, je crois. Bref. Il alla sceller ses lèvres à celles de Xiao, puis attrapa son propre sexe, le plaçant à l'entrée du Chinois. D'un coup sec, et plutôt bien maîtrisé, il rentra en lui. Et hop. L'affaire est dans le sac. Il lâchait un long gémissement, content de faire enfin l'acte, en lui-même.

Je savais que la vue de mon corps dans une telle position devait le rendre encore plus dur qu'il ne l'était, et c'était presque normal d'ailleurs. Et je le voyais, le sang coulait de sa lèvre et cela me faisait énormément sourire pour le coup. " Je te le dis, oui.. " Soufflais-je doucement tout en serrant les draps sous mes doigts. Je le laissais écarter mes jambes et je l'aidais un peu avec mon bassin, frissonnant en sentant ses lèvres sur les miennes avant qu'il ne me pénètre d'un coup, me faisant mordre ses lèvres sur le coup de la surprise. La surprise était de taille, et c'était bon. J'agrippais un bras autour de sa nuque alors que je bougeais un peu mon bassin, soupirant, de façon à lui montrer qu'il pouvait commencer à bouger sans trop de problèmes, que je n'allais pas m'effondrer de douleur.

Bon, l'important c'est que Xiao n'avait pas mal. Car, si il avait mal, Sae Ho serait incapable de sortir de lui. C'était.. Comment dire.. Chaud, étroit, confortable, en somme. Il y était bien, et ça le soulageait, un minimum. Alors il ne pourrait pas sortir de la même manière qu'il y était rentré. En voyant celui en dessous de lui soupirer et bouger légèrement son bassin, il comprit le signal ; il bougea, alors, en lui. D'abord doucement, puis, assez avide de plus de sensations, il y alla rapidement. Il bougeait son bassin dans des mouvements de va-et-vient, rapides - très. Il gémissait, grognait et soupirait. Comme je le dis et le redis ; c'était bon. Et putain, qu'est-ce qu'il aimait ça. Il passa une main sur son propre front, chassant les mèches qui l'empêchaient de voir le corps de Xiao - ainsi que son visage. Il avait ce sourire qu'ont les gens qui sont sous extasie, ce sourire qui disait "je suis putain de bien et heureux, merci", tout en le reluquant.

Sur le coup, cela faisait mal, l'intrusion était loin d'être douce et cela me faisait souffrir mais le désir était assez puissant pour me faire oublier la douleur de l'intrusion de son membre en moi. Je me fixais sur le plaisir que cela allait m'apporter, et la douleur disparaissait, si bien que j'en gémissais et que je bougeais pour lui montrer que je voulais qu'il bouge aussi. Ses premiers mouvements furent doux, et lent, avant qu'il ne commence les choses sérieuses, y allant beaucoup plus rapidement, me faisant basculer la tête en arrière, ma gorgée déployée alors que je gémissais mon plaisir. C'est en rouvrant légèrement les yeux que je remarquais son sourire, et je ne pus m'empêcher de tirer sur sa nuque pour l'embrasser tout en me laissant retomber sur le matelas. Mes jambes écartées s'enroulèrent autour de ses hanches fines alors que ma langue venait taquiner la sienne dans un baiser des plus sulfureux, et sur lequel je tenais pour étouffer un peu mes gémissements.  

C'est avec un plaisir non caché que Sae Ho répondait au baiser de Xiao, s'amusant dès lors avec la langue du Chinois, tandis que ses mains agrippaient ses hanches, et qu'il se mouvait en lui. Le baiser étouffait leurs sons, et c'était bien pratique. Parce que sinon, je ne dis pas le tapage qu'ils feraient. Sae Ho gardait les yeux ouverts pendant l'échange - enfin, à moitié fermés - histoire de voir le visage de Xiao, sous l'extase que lui procurait son corps, et ses coups. Il tentait d'ores et déjà d'atteindre un point bien précis en lui, alors il changeait d'angle, bougeant dans tous les sens. Il grognait, tellement il était confortable. Voilà bien une raison d'aimer le corps masculin ; contrairement aux femmes, il n'y avait pas d'autre choix que de pratiquer la, erm, sodomie. Et c'était meilleur - selon le coréen - qu'une pénétration vaginale. Allez savoir pourquoi. C'était sans doute plus étroit. Bref. Sa main glissait sur le torse du plus âgé, avant de s'échouer sur son membre gonflé, auquel il asséna quelques caresses.

Mon corps était en ébullition, et le fait que l'on s'embrasse n'aidait pas à ce que j'extériorise toute la chaleur que me procurait le désir. J'avais envie de gémir jusqu'à m'en briser les cordes vocales mais je préférais éviter, mes voisins ne risquaient pas d'apprécier le tapage nocturne. Même s'ils avaient tendance à être gentils et conciliants, je préférais leurs éviter ce genre de bruit en plein milieu de la soirée. Surtout que, à ce que j'avais entendu la veille, ils avaient des invités ce soir. Alors même si j'étais égoïste parfois, là, pour le coup, je préférais me canaliser. Seulement, Sae Ho ne m'aida pas à canaliser ce trop plein de désir puisqu'il commença à buter sur mon point sensible, me faisant me cambrer complètement en lâchant des gémissements plus forts et plus aigus que tout les autres, des gémissements que je ne pouvais malheureusement pas contrôler. " Aaah.. là.. ! " En plus de cela, il commençait à me stimuler plus bas, me faisant perdre tout contrôle de mon corps. Mes gémissements sortaient naturellement sans que je ne puisse les arrêter.

Entendre son amant gémir, y'a qu'ça de bon. Ses bruits gonflaient son estime - mais aussi son membre. C'était agréable, très. Il aimait ça. Alors il continuait sur la même route, allant et venant en lui, tout en le caressant. Il continuait de taper sur son point sensible, cherchant à lui faire voir les étoiles - ou du moins, une esquisse de ces dernières. Il ne voulait pas être le seul à ressentir du plaisir - du pur plaisir. Ce serait injuste. Et il avait besoin de sentir les chaires du garçon se resserrer autour de lui, le sentir réagir à ses bons traitements. C'est pour cela qu'il commença à le masturber, lentement, alors que ses lèvres quittaient celles de Xiao. Tant pis pour les voisins, il avait besoin de l'entendre. Il éloigna suffisamment son visage du sien, de manière à ce que Xiao ne puisse plus l'embrasser. Non pas qu'il ne voulait pas, mais les sons que produisaient ses cordes vocales l'excitaient bien plus qu'un simple baiser.  

J'avais eu beaucoup d'amants, peu dont je me souvenais de tout, mais je pouvais dire facilement que pour le moment, Sae Ho les battait tous à plate couture ! Non seulement parce que je voyais qu'il ne se la faisait absolument pas solo', il prenait soin de savoir et de connaître mon plaisir, il en prenait soin et c'était peu dire que de dire que ça me plaisait. Je pense que cela se voyait d'ailleurs, que cela me plaisait. Mon dos était courbé, mon visage partait en arrière alors que mes doigts serraient les draps à m'en péter les articulations. J'allais crever de plaisir si cela continuait, et bien que l'idée de mourir dans un orgasme me plaisait, je n'avais pas envie de mourir maintenant. Je remarquais qu'il se reculait pour ne pas que je l'embrasse, et pour la peine, je laissais un couinement dérangé s'échapper de mes lèvres avant que je ne me remette à gémir à pleine gorge. Je posais mon avant bras sur mes lèvres pour retenir un peu mes gémissements avant de le fusiller des yeux. Je n'en pouvais déjà plus, et pour lui procurer plus de plaisir lorsqu'il allait et venait, je faisais en sorte de contrôler mes muscles pour qu'ils se serrent et se desserrent à ses mouvements.

Le couinement dérangé du garçon le fit plus rire qu'autre chose - enfin, il rit intérieurement, parce que pour lui aussi, sa gorge était prises et assaillies par des sons obscènes. On aurait dit un petit chiot, auquel on interdisait de croquer dans son os. Oui, la comparaison est assez alarmante et plutôt nulle, je vous l'accorde, mais c'était ce à quoi pouvait penser le brun. Xiao était un petit chiot. Et il avait presque envie de fondre sur ses lèvres, à nouveau. Seulement, voilà, son plaisir avant tout - pour une fois. Il lui souriait toujours, alors que ses reins se donnaient de la peine, bougeant rapidement en lui, tout en gémissant. Il sentait ses chaires se resserrer autour de lui - et putain qu'est-ce que cette action augmentait son plaisir. Son dos s'arquait légèrement, alors qu'il accélérait ses mouvements, au maximum. Il se décidait enfin à sortir et rentrer de lui - tentant de faire crier le Chinois. Il était déjà à bout. Sae Ho était déjà au maximum de son plaisir - enfin, presque.  

J'étais soumis, complètement soumis. Soumis au désir, soumis à la passion, soumis à l'envie, mais surtout.. soumis à Sae Ho. Il me dominait totalement, il contrôlait mon désir, mon plaisir, il contrôlait mon corps, enfin, pas entièrement. Je n'avais moi même plus la capacité de contrôler mon corps qui frissonnait, se courbait, se cambrait tout seul. La seule chose que j'arrivais à faire, c'était contrôler les muscles de mon anneau de chaire pour approfondir son plaisir à lui, et gémir. Ah ça oui, gémir, je le faisais bien, comme un pro. Je le sentis se retirer, et je rouvrais un peu les yeux pour le regarder, et au même moment, il retournait en moi, me faisant crier de plaisir, tout mon corps se soulevant légèrement. Je mordais à sang ma lèvre inférieure alors que je me sentais de plus en plus proche de l'orgasme au fur et à mesure que ses coups se faisaient en moi. Plus il tapait, plus je sentais l'orgasme se rapprocher à une vitesse impressionnante, et je ne pouvais absolument pas contrôler ça.

En l'entendant crier, un long frisson parcouru tout son corps - et quand je dis tout, c'est tout. Ses yeux étaient voilés par un désir constant, alors que ses lèvres prises par le plaisir. Sae Ho était devenu esclave - si on veut - du corps de Xiao. Si ils arrêtaient maintenant, il crèverait. Croyez-moi. Impossible d'arrêter. De toute manière, aucun des deux ne le voulait. Satisfait de la réaction du chinois - ainsi que de la courbure que prenait son corps - Sae Ho continua et répéta ce même mouvement, cherchant à lui faire voir - si possible - les étoiles. En tout cas, lui, il les touchait presque, ces étoiles. Ses muscles se tendaient, et il tremblotait ; l'orgasme était proche, très proche. D'ici une minute ou deux, il viendrait. Et c'était impossible pour lui de se retenir plus longtemps. Trop de plaisir en un coup. Ne désirant pas venir seul, il accéléra ses mouvements de poignet sur le sexe du garçon, continuant aussi ses coups de reins, bien placés, dirons-nous. Son visage était déformé par le plaisir qu'il ressentait, alors qu'il commençait à venir, par le biais de plusieurs jets, en Xiao. L'orgasme mes amis, l'orgasme.  

Mon corps se cambrait, mon dos se courbait,mes mains serraient encore et encore les draps jusqu'à presque les déchirer tellement j'étais soumis à ce plaisir incroyable. Mon visage était déformé par un plaisir sans nom, mes lèvres entrouvertes déversaient son flot de gémissements et de cris de plaisir. Une fine pellicule de sueur s'était posée sur mon corps, faisant que mes cheveux collaient à mon front et que ma peau était humide, me rendant encore plus bouillant. Je commençais à voir les étoiles, et plus il recommençait ses mouvements, plus je me sentais au bord du gouffre. Ses coups de poignets incessants me finirent, et je ne tardais pas à venir, quelques jets évacuant tout mon plaisir alors que mes chaires se resserraient brutalement, que ma voix devenait rauque et que mon corps se tendait encore plus. J'étais pris de spasmes, l'orgasme m'avait atteins sous forme d'une vague immense que je n'avais pas pu ralentir, et tant mieux parce que c'était divin.  

Le corps tremblant, parcouru de spasmes, Sae Ho s'écroulait sur Xiao. Il avait besoin de récupérer, là. Surtout de reprendre son souffle - mais aussi se calmer quelques secondes. Il respirait bruyamment, sa joue collée au torse du Chinois, alors qu'il avait les yeux fermés. Il respirait bruyamment, vulgairement, calant sa respiration sur le rythme cardiaque de l'autre. Le pied. Putain. C'était le pied. C'était sans doute l'un de ses meilleurs coups, le Xiao. Et si il pouvait, il continuerait toute la nuit - voire plus. T'as aimé ? Sa voix était cassée, faible, tremblante, mais il arrivait quand même à parler de manière audible. Il se redressa, puis sortit de lui dans un grognement. C'était bon ? Oh, bien entendu, il connaissait déjà la réponse - ce devait être bon, vu les cris et les gémissements que Xiao n'arrêtait pas de lâcher. Il voulait juste l'entendre le dire. Fierté masculine, que voulez-vous.  

J'étais tout tremblant, des spasmes, des sursauts, tout ça, tout ce phénomène dû à l'orgasme violent que je venais de recevoir. Mon corps était totalement retombé sur les draps, ma tête tombant la dernière. Je gardais les yeux clos alors que je sentais mon corps bougé à cause des spasmes, alors que ma respiration était encore rapide, et hachée. Mon cœur battait la chamane et j'avais beaucoup de mal à me calmer. Je finis par rouvrir les yeux en entendant la voix de mon amant, et je glissais ma main dans ses cheveux, dans un geste purement affectif. " J'ai adoré.. Mais je crois que tu l'as entendu, nan? " J'eus un léger rire alors que je passais ma main dans mes cheveux pour les décoller et les mettre en arrière. Je me redressais légèrement sur mes coudes, soupirant. " C'était parfait.. Mais là, j'ai soif. "  Je ne savais pas d'où je tirais cette force de me lever pour aller chercher un truc. Je le décalais doucement de mon corps pour pouvoir me lever, et je descendais sans prendre la peine de m'habiller.

Il sourit fièrement en l'entendant, content de lui. De son côté, c'était l'extase totale. Comme je l'ai dit, coucher avec Xiao le détendait. Il avait oublié, en l'espace d'à peine une heure, le reste de la population, ses soucis, et son ex. C'était parfait. Non, vraiment. Il risquait d'en revouloir. En voyant Xiao se lever - et en se sentant être poussé - il fit de même. Il couina légèrement, son corps encore sous l'effet de l'orgasme qu'il venait de connaître - il mettait du temps à s'en remettre. Il le suivit, presque comme un petit toutou. Tu peux me servir un verre d'eau ? Ohlala, Kim Sae Ho voulait un verre dos. Dieu est avec nous. Il sourit à Xiao, le dépassant, pour trouver lui-même la cuisine - merci mon Dieu. Il observa un instant la décoration, avant de filer ouvrir les placards. J'ai faim, j'peux manger ?  

Une soif incroyable me tiraillait, et je savais à quoi cela était dû. Le fait que je gémisse, que je cris, ça avait assécher ma gorge, et de ce fait, il fallait impérativement que je bois. C'était un cas de force majeur, alors même si j'avais terriblement envie de rester dans ce lit avec cet homme qui était sûrement capable de me donner plusieurs orgasmes d'affilés, il fallait que je me lève pour boire avant que je ne me déshydrate totalement et que je ressemble à une momie. D'ailleurs, il me suivit. " Sers toi, sers toi. " soufflais-je en le voyant me dépasser, me donnant tout le loisir de mater son joli petit cul, encore nu. Je passais alors derrière lui, et lui flanquais une main au cul avant de chopper la poignée du frigo, sortant alors ma bouteille de shweppes agrumes du frigo. J'en pris une grosse gorgée avant de la reposée rapidement. " Fais comme chez toi. " fut ma simple réponse à sa demande, alors que je sortais une cigarette de mon paquet pour l'allumer, alors que je m'accoudais au comptoir où il y avait le cendrier, dos à lui.

Il sursauta en sentant une main sauvage sur son derrière, avant de pouffer. Il frotte ce dernier, tout en sortant quelques paquets, cherchant, presque désespéramment quelque chose qu'il aimait, et qu'il pourrait manger sans avoir mal au ventre après - ou bien qui le calerait facilement. Fais comme chez toi, ça, il ne fallait pas le lui dire deux fois. Il se débrouilla alors pour trouver une boîte de cookies, tout chocolat, ce qui le fit gémir - tellement il était heureux d'avoir trouvé le Graal. Il en sortit deux, puis la rangea, commençant alors à grignoter en circulant dans la pièce, son regard déviant quelques fois sur le fessier de Xiao. C'est joli, ici. Il marmonnait, avant de lui donner une légère claque au cul - vengeance. Fumer, c'est mal.Dixit celui qui boit comme il respire - et quelques rares fois se drogue.